6.7.08

Technique d’apPROTche

Le vers luisant - lampyre de son nom scientifique, est un insecte dont une partie du corps se gonfle d’une lumière verte fluorescente, destinée à attirer le mâle voltigeur ; le vers luisant est bioluminescent, cela fait partie de se panoplie de signaux sexuels comme la moustache d’Aramis ou les sourcils de Bruce Willis.
A un certain moment de son existence qu’il serait ici difficile d’expliquer sans faire appel à des savoirs partiels, la luciole se transforme en nymphe, ce qui en dit long sur la PROTpédeutique (voir articles précédents), avant de devenir pleinement coléoptère, ce qui la rattache alors à la problématique des savoirs partiels et du vol de l’hélicoptère.

Fait important, les vers luisants s’affairent la nuit, jamais le jour ; la technique d’apPROTche est donc nocturne car l’amour scintille comme les phares d’un volkswagen sur les routes de campagne. Mais non seulement la lueur de la femelle est ventrale (ce qui contredit la thèse selon laquelle le petit pâtre Parîs aurait eu raison de donner sa pomme à Aphrodite et tendrait à souligner que le ventre d’Héra aurait des vertus aphrodisiaques insoupçonnées), mais encore, la technique d’apPROTche est visuelle. La larve se guidant à la puissance de la lumière du night club abdominal de la promise : nœud gordien entre les thèses portants à considérer Athéna ou Aphrodite comme les figures de proue de la PROTologie - le néon étant tout à la fois le signe de la fête la fête ! en relation avec les night club, et le scintillement celui d’une ineffable beauté qui ne peut être que celle d’Aphrodite.
C'et donc un match à 33% ex aequo qui semble se jouer entre Athéna Héra et Aphrodite à la lumière de la luciole.

Cependant nos éminents spécialistes notent que l’enzyme à l’origine de la lanterne luminescente se nomme la luciférasse, ce qui tendrait donc à rattacher l’attirance amoureuse au royaume des enfers. Nous cherchons actuellement un remède apPROTximatif à ce mal dans nos laboratoires théoriques.

Enfin certains insectes reproduisent les signaux sexuels des vers luisants : ce sont des pilleurs de vierges qui par ce subterfuge d’apPROTche sexuelle ne visent qu’à la prédation.

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